Ton code:

 

Écrire un livre pour enfants

Introduction

Référentiels

Une onomatopée est un mot qui imite un son ou un bruit.


  • Acclamation : hourra!
  • Ambulance/pompiers : pin-pon!
  • Boire goulûment : glouglou!
  • Bombe : boum!
  • Branche qui casse : crac!
  • Canne d’aveugle : tap tap!
  • Chant d’oiseau : cui-cui!
  • Chaussures neuves : couic!
  • Ciseaux : clic-clac!
  • Coq : cocorico!
  • Douleur : aïe!
  • Éternuement : atchoum!
  • Fermeture à glissière : zip!
  • Frapper : toc toc!
  • Hibou : hou hou!
  • Manger : miam-miam!
  • Maracas : tchacatchac!
  • Orage : badaboum!
  • Poule : cot cot!
  • Reniflement : snif!
  • Ressort : boïng!
  • Rire : ha ha!
  • Saxophone : toudi touditouda toudam!
  • Sonnette : dring ou drelin!
  • Vaporisateur : pcht!

La métaphore La métaphore est une comparaison où l’on n’utilise pas les termes comparatifs « comme », « semblable à », etc. C’est une comparaison sous-entendue entre deux termes qui peuvent avoir une ressemblance proche ou lointaine.

  • Il lui a lancé une avalanche de bêtises.
  • Ma sœur est une vraie tortue.
  • Tu es mon soleil.
  • Mon enseignante? Une fleur, un trésor, une brise fraîche.
  • J’ai des fourmis dans les jambes.

La personnification La personnification permet d’attribuer des caractéristiques ou des comportements humains et animés à des objets inanimés, des animaux et des éléments de la nature.

  • « Pourquoi a-t-on peur de moi? », s’exclame la mouffette.
  • Les animaux sont très bruyants… la jungle est réveillée!
  • Le vieux saule pleurait sa vieillesse.
  • Mon chat me raconte des histoires tristes.
  • Le ciel joue son tambour.

L’allitération L’allitération est la répétition d’une même consonne ou d’un même son dans une phrase.

  • Rachelle raffolait de la radieuse robe rouge de la reine.
  • La jolie Jeanne joue joyeusement dans le jardin.
  • Merci ma mignonne Marie.
  • Venez mardi, en matinée, à midi, à minuit, mais pas maintenant!
  • La plus célèbre : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?» (Racine)

L’anaphore L’anaphore est le fait de commencer une série de phrases ou de vers par le même mot ou la même expression. Par exemple : « Avec la mer... Avec le vent... Avec des cathédrales... Avec un ciel... etc. »

  • Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
    Et son bœuf
    Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
    (Guillaume Apollinaire)
  • Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez
    Il y aura des fleurs couleur de l’avenir
    Il y aura des fleurs lorsque vous reviendrez.
    (Louis Aragon)

La comparaison La comparaison unit deux mots qui ont un point commun. On utilise les mots « comme », « semblable à », « ressemble à » et « tel » entre les deux éléments de comparaison.

  • Ses yeux sont bleus comme le ciel.
  • Mon frère grimace comme un singe.
  • Votre sourire est comme un cadeau.
  • Son visage était comme une peau d’orange.

L’ellipse L’ellipse est l’omission d’un mot ou de plusieurs mots dans une phrase qui n’altère pas le sens ou la compréhension de la phrase.

  • Isabelle regarde son roman-savon, Hugo, son hockey.
  • Je n’avance guère. Le temps beaucoup. (Eugène Delacroix)
  • Pierre s’habille d’une chemise bleue, Paul, d’une chemise rouge.
  • Je suis le roi du riz au saumon et du taboulé, et toi, du baklava et des biscuits aux dattes!

La gradation La gradation est une succession ou une énumération croissante (du plus faible au plus fort) ou décroissante (du plus fort au plus faible) de mots ou d’expressions qui ont un même sens.

  • Tu m’attires, me captives, m’enchantes, m’envoûtes, me ravis. (Lysette Brochu)
  • Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière)
  • Va, cours, vole, et nous venge. (Corneille)

La répétition La répétition est l’utilisation de mêmes mots pour mettre de l’accent sur une idée.

  • Prends une prune, une belle prune du prunier.
  • Rien, rien n’avait d’importance, et je savais bien pourquoi... (A. Camus)
  • La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris. (Giono)

La paronomase La paronomase est l’utilisation de mots qui ont (ou presque) le même son. On appelle ces mots des paronymes.

  • Qui vole un œuf vole un bœuf.
  • Qui se ressemble, s’assemble.
  • Qui s’excuse, s’accuse.
  • Il pleure dans mon cœur
    Comme il pleut sur la ville. (Verlaine)

L’exclamation L’exclamation est utilisée pour exprimer un sentiment ou une émotion (cri de joie, de surprise, de peur, etc.) et aide la lectrice ou le lecteur à comprendre ce que les personnages ressentent.

  • Ah! Quelle grosse araignée!
  • Youpi! J’ai retrouvé mon livre préféré!
  • Ô malheur! Si j’osais te le dire!

L’interrogation En posant une question, l’interrogation fait réfléchir la lectrice ou le lecteur et capte son attention.

  • Comment va-t-il s’échapper du méchant dragon?
  • Mais qui a mangé le dernier morceau de tarte?
  • Où se cachent les bonnes personnes?
  • Qui répondra de cet acte insensé?

L’hyperbole L’hyperbole est une exagération qui sert à mettre en évidence une idée.

  • J’ai passé des centaines d’heures à écrire ma dissertation.
  • Je crève de faim!
  • Son histoire est à mourir de rire!
  • J’ai mille choses à te dire.
  • Ce piano pèse une tonne.

La suspension La suspension est utile si on veut piquer la curiosité de la lectrice ou du lecteur. Elle est souvent créée à l’aide des points de suspension.

  • La souris, énervée, tourne le coin et voit… Patrice, le gros chat noir de Madame Brisebois.
  • Vous voulez dire que…
  • Ce dégât d’eau dans la cuisine... Vous pensez...
Retour en haut

Les marqueurs de relation sont des mots de transition qui établissent des liens entre les parties d’une phrase ou d’un texte. Voici les marqueurs de relation qui sont le plus souvent utilisés.


Pour marquer une introduction
  • Premièrement, …
  • Tout d’abord, …
  • D’abord, …
  • En premier lieu, …
  • À première vue, …
  • D’une part, …
  • Il était une fois…
Pour marquer une opposition
  • Mais, …
  • Pourtant, …
  • Cependant, …
  • Malgré tout, …
  • Par contre, …
  • Toutefois, …
  • D’ailleurs, …
  • Par ailleurs, …
Pour marquer une cause
  • En effet, …
  • Car…
  • Parce que…
  • Puisque…
  • Étant donné que…
Pour marquer une conclusion
  • Pour terminer, …
  • Finalement, …
  • En fin de compte, …
  • Enfin, …
  • Donc, …
  • Bref, …
  • Quoi qu’il en soit, …
  • Cela dit, …
  • Tout compte fait, …
Pour marquer un exemple ou une explication
  • Par exemple, …
  • C’est-à-dire, …
  • En effet, …
  • Notamment…
  • Ainsi, …
  • D’ailleurs, …
  • C’est comme…
Pour marquer une affirmation
  • En fait, …
  • Effectivement, …
  • En vérité, …
  • Même…
  • Justement, …
  • À vrai dire, …
  • En réalité, …
  • Quoi qu’on en dise, …

Le point Le point final sert à indiquer la fin d’une phrase. Après un point, la phrase qui suit commence toujours par une majuscule. Le titre d’un livre ou d’une œuvre ne prend pas de point.
 

La virgule La virgule est utilisée pour :

  • séparer les éléments d’une énumération;
    Marc aime bien les animaux, surtout l’éléphant, la girafe, l’hippopotame, le zèbre et le gorille.
  • mettre en évidence un mot ou un groupe de mots;
    Je vois, Laurence, que tes efforts ont porté ses fruits.
    Il croit, lui aussi, qu’il y a un monstre dans son placard!
  • isoler une subordonnée relative;
    Sylvie, qui aime voyager, visitera la Californie le mois prochain.
  • isoler un marqueur de relation placé en début de phrase;
    D’abord, elle enleva ses gants et son chapeau.
  • séparer les différentes idées dans une phrase complexe;
    Gaétan a terminé sa dissertation, même s’il a dû travailler hier soir.
  • pour isoler un complément de phrase s’il est placé au début ou au milieu d’une phrase.
    Depuis la semaine dernière, Valérie écrit dans son journal tous les soirs.
    Valérie, depuis la semaine dernière, écrit dans son journal tous les soirs.

Le point-virgule Le point-virgule est utilisé pour :

  • séparer les différents éléments d’une énumération sous forme de liste;
    Pour faire ce gâteau, il me faut :
    — de la farine;
    — des œufs;
    — du sucre;
    — du lait.
  • séparer deux propositions dépendantes (ayant le même sens);
    Marie aime beaucoup les biscuits au chocolat; son frère préfère ceux au beurre d’arachides.
  • séparer deux propositions indépendantes (n’ayant pas le même sens, mais qui partagent une relation);
    Les autobus sont en retard; je peux retourner au lit!
  • séparer deux propositions dont la deuxième commence par un adverbe.
    Il pleut à boire debout; heureusement, j’ai apporté mon parapluie.

Le deux-points Le deux-points sert à :

  • annoncer un discours direct rapporté;
    Émile s’écria : « C’est à mon tour! »
  • annoncer une énumération;
    Les couleurs primaires sont : bleu, rouge et jaune.
  • annoncer une explication.
    Il ne restait qu’une solution : se sauver.

Les points de suspension Les points de suspension indiquent :

  • une idée qui n’est pas complète;
    Elle ne sait plus quoi dire…
    Il ne voit plus rien…
  • une phrase interrompue ou inachevée;
    Quand allais-tu me dire que…?
    Mais, je croyais que…
  • une hésitation (pour mettre en valeur une idée et exprimer un secret, un sentiment ou un silence).
    Hier, j’ai reçu une lettre. Elle venait… de mon père.
    Je te trouve… formidable.

Les guillemets Les guillemets sont utilisés pour :

  • marquer un discours direct;
    « Quelle chance! Nous avons presque échappé le ballon! », dit Carole.
  • mettre en valeur un mot ou un groupe de mots.
    Je vois que tu as encore « oublié » de ranger ta chambre…
    Le père de Jean-Marc est « cool ».

Le tiret Le tiret est utilisé pour :

  • indiquer un dialogue;
    — Veux-tu quelque chose à manger?
  • marquer les termes d’une énumération sous forme de liste. ­ ­­­
    Pour faire ce gâteau, il me faut :
    — de la farine;
    — des œufs;
    — du sucre;
    — du lait.

Les parenthèses Les parenthèses sont utilisées pour :

  • isoler une explication, un commentaire ou une information supplémentaire dans une phrase.
    Le groupe (qui s’exerçait quotidiennement) a gagné la médaille d’or.
    Jacques s’entraîne tous les soirs (il fait cinq kilomètres en bicyclette).
Retour en haut
Retour

Message de confirmation

Consignes

Cet outil de création te propose plusieurs conseils et exercices d’écriture qui mèneront à la réalisation de ton livre pour enfants.

Attention! Si tu changes d’onglet, tu risqueras de perdre ton travail. Pour éviter une telle situation, n’oublie pas de le sauvegarder en cliquant sur l’icône qui se trouve dans le coin inférieur à droite de l’écran.

Un code te sera assigné pour garder et récupérer ton livre lors d’une prochaine visite. Ton code s’affichera en haut, à gauche du site. N’oublie pas de l’inscrire dans tes notes!
Si tu as déjà commencé un livre, tu pourras le récupérer en entrant ton code de 6 chiffres ci-après :

Pour revoir ces consignes, clique sur l’icône située dans le coin supérieur à droite de l’écran.

Savais-tu qu’un livre pour enfants s’appelle aussi un album ?

Un album est un livre d’images accompagnées de textes destinés aux petits. Il est formé d’éléments littéraires et d’éléments plastiques.

Flash Player est nécessaire pour la visualisation des védios. Veuiller télécharger la dernière version de Flash Player